Série késako : 6 – le Féminisme

N ous finissons cette série Késako par une notion phare (tellement elle est lumineuse ! … vous l’avez ?) : le FEMINISME !

Le féminisme, encore une notion qui a le droit à maintes et maintes interprétations et surtout déformations…

Alors je reviendrai ici sur ce qu’est le féminisme, pour moi.

Par féminisme, j’entends un combat pour la libération.

La libération des injonctions envers les femmes : d’être belle, mince, maquillée, docile, sensible, créative, mère dévouée, etc. Pour moi il ne s’agit pas de dire qu’être féministe sous-entend l’inverse : à savoir être sans intérêt pour son apparence, célibataire sans enfant, en opposition constante avec ces injonctions. NON. Pour moi, être féminisme, c’est prôner la LIBERTE D’ETRE SOI, dans toute la complexité que ça laisse paraître.

Être féministe, c’est se donner le droit d’être soi-même, de se battre pour une société plus juste, de se donner une place plus importante malgré tous les obstacles que la société patriarcale a bien pris le temps de mettre en place. Être féministe, c’est laisser les femmes faire et surtout ETRE ce qu’elles souhaitent être. C’est ouvrir les contraintes de la féminité, c’est être femme en étant pleinement soi.

La libération aussi des injonctions envers les hommes. Oui oui, pour moi, être féministe, c’est aussi mettre à mal toutes les contraintes qui pèsent sur les hommes d’être le mâle alpha, d’être fort, musclé, viril, hétérosexuel bien sûr et j’en passe. C’est laisser exprimer aussi leur vie émotionnelle, leur laisser de l’espace pour être sensible, pour redéfinir les lignes de la masculinité, pour les laisser se chercher et être ce qu’ils souhaitent véritablement devenir (et si ça signifie porter des jupes et du maquillage, et bien c’est parfait !).